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Le retour n’est toujours pas possible pour les réfugiés rrom et ashkali du Kosovo

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Sans maison, sans travail et, surtout, sans sécurité, les réfugiés et déplacés rrom, ashkali et égyptiens du Kosovo ne peuvent toujours pas revenir chez eux. Le gouvernement du Kosovo entend fermer les camps, comme celui de Plemetina, mais sans offrir de solution alternative.

Par Dia Krasniqi et Sanela Memet Hamid Zymberi, Ashkali de 50 ans, est revenu cette semaine dans sa maison nouvelle de Vushtrri/Vucitrn, petite ville à 20 km au nord de Pristina. « Il y a des questions à régler, comme l’absence d’eau courante et d’électricité, mais mon souci majeur est la sécurité. Nous nous sentons en sécurité pour le moment, mais demeure la crainte de ce qui peut arriver », explique-t-il. La maison de Zymber a été brûlée lors des émeutes de mars 2004 : pendant deux jours, des bandes d’Albanais s’en sont pris aux Serbes et aux autres minorités, comme les Ashkali, les Rroms et les Égyptiens. Des centaines de maisons (…)

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