IWPR

La violence contre les femmes n’est (presque) pas réprimée en Bosnie

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La violence domestique est une réalité massive et largement ignorée en Bosnie-Herzégovine. Bien peu de cas sont dénoncés à la police. Un nouveau projet de loi, qui suscite la colère des féministes et des associations de défense des droits de la personne, assimilerait cette violence à un simple délit passible d’amende.

Par Nidzara Ahmetasevic Sejla (un nom fictif) se rappelle trop bien sa vie conjugale : « Il a menacé de me tuer », dit-elle, se tortillant les mains nerveusement. « Il me frappait, m’insultait et jurait contre moi », a-t-elle confié à l’IWPR, elle qui s’est réfugiée dans une maison pour femmes avec son bébé de 4 mois. « J’étais sous une sorte de résidence surveillée, je ne pouvais pas sortir sans escorte. Un jour, j’en ai eu assez. Un matin, très tôt, j’ai couru et j’ai tout raconté à la police, qui m’a présenté à des gens du centre de travail social ». « Les gens comme mon mari devraient être en prison. Ils doivent être poursuivis (…)

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