Le Courrier des Balkans

La protection des témoins, « pierre angulaire de la justice et de la réconciliation dans les Balkans »

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Sans protection des témoins et de leur anonymat, la plupart des procès pour crimes de guerre seraient impossibles à mener. Malgré la mise en place de cadres légaux de protection des témoins, les carences sont encore énormes, notamment au Kosovo, où des témoins sont régulièrement menacés, voire assassinés. Le député monégasque Jean-Charles Gardetto présente ce mercredi un rapport devant l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe. Entretien.

Propos recueillis par Jean-Arnault Dérens Le Courrier des Balkans (CdB) : Vous dressez un tableau globalement critique de la situation de la protection des témoins dans tous les pays des Balkans. Jean-Charles Gardetto (J.-C.G.) : En effet, la situation n’est totalement satisfaisante dans aucun pays de la région. Schématiquement, on peut dire que la situation la meilleure prévaut en Croatie, et la pire au Kosovo. La Serbie, le Monténégro et la Bosnie-Herzégovine occupent une position médiane dans ce tableau. En Serbie, le cadre légal est globalement satisfaisant, mais le manque de moyens pour assurer une protection des témoins (…)

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