Koha Ditore

Kosovo : la ville et le chaos, ou les paradoxes de Ferizaj

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Une Tour de l’Horloge sans horloge, un cinéma sans cinéma, la fresque d’un garçon de café sur la façade d’un hôtel fermé : voici quelques uns des paradoxes de Ferizaj/Uroševac, une grande ville du Kosovo ravagée par la privatisation sauvage des ressources publiques, l’incurie de l’administration locale et l’apathie de la population...

Par Afrim Demiri Il ne doit pas être facile de travailler comme guide touristique à Ferizaj, la ville que les Serbes appellent Uroševac. On se sent vite pris au piège de six paradoxes. Il est souvent difficile d’expliquer les paradoxes, puisque leur nature même suppose l’impossibilité de les expliquer. Pourtant, ces paradoxes de Ferizaj reviennent chaque fois que l’on essaie d’expliquer l’identité de cette ville à un visiteur de passage. Certains paradoxes peuvent se révéler attractifs, mais ceux de Ferizaj illustrent surtout le peu de respect avec lequel on traite l’héritage culturel dans notre pays. Notre ville possède une (…)

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