Osservatorio sui Balcani

Kosovo : « balles roumaines, victimes albanaises »

| |

Ils devaient se faire remplacer d’ici quelques jours, mais les policiers roumains déployés au Kosovo dans le cadre de la Mission des Nations Unies (MINUK) devront y rester. Jusqu’à ce que soient révélés les résultats de l’enquête sur les tragiques violences du 10 février dernier à Pristina, lors de la manifestation de Vetëvendosja. Accusés par la presse américaine, les gendarmes roumains sont-ils vraiment responsables des tirs mortels ?

Par Mihaela Iordache Suite à une demande des Nations Unies, le ministre de l’Intérieur roumain a repoussé d’un mois le remplacement prévu des gendarmes présents au Kosovo. Cette demande a été faite dans le contexte d’une situation régionale « particulièrement tendue ». Le contingent roumain devra rester au Kosovo jusqu’à ce que la bourrasque soit retombée. La relève du contingent roumain devait se dérouler en deux étapes : d’abord le départ de 75 policiers le 19 février, puis le départ des 40 autres le 4 mars. Mais les plans ont changé. Le roulement des militaires est suspendu jusqu’à la publication des résultats de l’enquête demandée (…)

Pour lire la suite de cet article, abonnez-vous ou identifiez-vous !

S'abonner      Identifiez-vous