Revista Mapo

Crise politique en Albanie : le silence de la communauté internationale

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La crise politique bat son plein en Albanie, l’opposition socialiste boycotte toujours le Parlement, tandis qu’insultes et propos enflammés partent sans cesse des deux camps. Pourtant, étrangement, les diplomates occidentaux ont choisi de rester « neutres » et se font extrêmement discrets. Ne serait-ce pas une manière d’attendre que l’opposition s’épuise ? Cette hypothèse, avancée par l’éditorialiste Skendër Minxhozi, n’aurait rien à voir avec la « neutralité » affichée...

Par Skendër Minxhozi La crise politique engendrée après les élections du 28 juin est à son paroxysme. Personne, pas même les états-majors des partis politiques, ne voient comment sortir de ces tensions. Ce que nous constatons, c’est une tendance à l’exacerbation du ton, des insultes et des attaques qui ont dépassé toutes les limites du dialogue et de la communication politique - en tout cas dans un système qui reconnait formellement la suprématie de la loi. Dans ce marchandage typiquement balkanique et particulièrement albanais, un troisième facteur, omniprésent ces vingt dernières années chez nous, reste en retrait. La (…)

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