Clémence Boulouque à Sarajevo
Est-ce que les livres proviennent de l’enfance en se nourrissant d’un bonheur perdu ou pour apaiser une douleur ? C’est le cas de la charmante journaliste, critique littéraire et écrivaine Clémence Boulouque : « je serais morte, en quelque sorte, si je n’avais pas écrit La Mort d’un Silence », dit-elle lors de la conférence « Enfances terribles » face au public de Sarajevo pendant les 8èmes Rencontres du Livre. Fille du magistrat Gilles Boulouque, sa vie bascule lorsque son père est nommé juge anti-terroriste au lendemain de la vague d’attentats de 1986 mettant en cause l’Iran. Clémence n’avait que 13 ans lorsque son père se suicide le 13 décembre 1990, elle en voulait à la terre entière. Aujourd’hui à 30 ans Clémence reste humble face à ses propres douleurs. Compassion. Sensibilité. Profondeur. Fragilité. Un être adorable et naturel. Ce n’est certainement pas une coïncidence qui nous a réunies sous le soleil de la terrasse de Dom Policije...
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