Le Courrier des Balkans

Bulgarie : Rouja Lazarova, un écrivain entre deux mondes

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Le mausolée est le symbole de la dictature socialiste en Bulgarie. Et Mausolée, c’est le nom que Rouja Lazarova a choisi pour son dernier roman. Elle traite de la première fois de son pays d’origine : la Bulgarie. A l’occasion de la sortie de son quatrième ouvrage, le Courrier des Balkans a interviewé cette écrivain énigmatique, qui vit maintenant depuis plus de vingt ans en France. Elle évoque tour à tour sa passion pour l’écriture, ses méthodes de travail et sa relation particulière avec son pays.

Propos recueillis par Ralitsa Frison-Roche Le Courrier des Balkans (C.d.B.) : Vous êtes en France depuis le début des années 1990. Depuis, vous avez publié quatre romans remarqués par la critique, et dont certains ont eu les honneurs de la presse nationale. Est-ce difficile d’être écrivain en France, et notamment quand on est d’origine étrangère ? Rouja Lazarova (R.L.) : La vie d’écrivain n’est pas vraiment facile. Elle suppose une grande solitude, alors être chez soi ou dans un autre pays ne change pas grand chose. Mais cette solitude est nécessaire, même si elle me pèse parfois. Je suis ici depuis vingt ans, mes amis sont (…)

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