Dnevnik

Bulgarie : l’accident de train qui fait dérailler la fête nationale

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Quelques jours après l’incendie du train Sofia-Kardam qui a fait neuf morts, la fête nationale bulgare a été célébrée sobrement à Sofia et dans les grandes villes du pays. Le maintien des cérémonies officielles avait fait l’objet d’un conflit ouvert entre le maire de Sofia, partisan de l’annulation en signe de respect pour les victimes, et le président Gueorgui Parvanov, favorable au maintien des manifestations officielles.

L’incendie du train Sofia-Kardam qui a fait neuf victimes le 28 février dernier, a provoqué un échange de répliques acerbes et d’accusations mutuelles entre le président bulgare, Gueorgui Parvanov et le maire de Sofia, Boyko Borissov. L’enjeu : célébrer la fête nationale du 3 mars ou limiter les activités festives en signe de respect envers les victimes et leur famille. Au lendemain de la catastrophe, Boyko Borissov s’était dit favorable à l’annulation de « toutes les activités sur le territoire de Sofia à l’occasion de la fête nationale du 3 mars (indépendance du pays) ». Une position contre laquelle la Présidence s’était aussitôt (…)

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