Slobodna Bosna

Bosnie-Herzégovine : le « crime » de Florence Hartmann

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L’ancienne porte-parole de Carla Del Ponte, Florence Hartmann, est accusée par le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) d’avoir rendu publics des documents secrets dans son livre Paix et châtiment, paru en septembre 2007. Ces documents prouveraient la responsabilité de la Serbie dans le génocide commis à Srebrenica, en Bosnie-Herzégovine. À l’occasion de la projection du film Résolution 819 à Sarajevo, Senad Avdić prend la défense de la journaliste dans sa colonne hebdomadaire.

Par Senad Avdić Le Tribunal de La Haye accuse Mme Hartmann d’avoir publié dans son livre paru l’an dernier des documents qu’elle n’aurait pas dû rendre publics car ils étaient protégés. Il s’agissait de sténogrammes des réunions du conseil de guerre serbo-monténégrin pour la sécurité nationale - la plupart des interventions étant l’œuvre de Slobodan Milošević - qui prouvent que les clés de la guerre en Bosnie-Herzégovine se trouvaient à Belgrade. Le « crime » de Florence Hartmann est donc d’avoir publié ces documents que la Serbie, avait dû livrer à La Haye, sous la pression internationale. Le ministre des Affaires étrangères (…)

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