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Austérité, privatisations : le FMI impose ses conditions au Kosovo

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Le FMI s’inquiète de l’instabilité politique du Kosovo qui nuit au redressement de son économie. Comme en 2012, le bailleur international a transmis ses recommandations à Pristina, qui tiennent en deux mots : austérité et privatisations. Pour 2013, le Kosovo va continuer à devoir se serrer la ceinture pour maintenir les résultats obtenus depuis près de deux ans.

Par Zekirja Shabani Le Fonds Monétaire International (FMI) craint le retour de la crise de 2011, quand les promesses électorales d’Hashim Thaçi avaient provoqué de graves problèmes financiers pour le pays. Le FMI a donc demandé au gouvernement de gérer avec prudence les projets de construction de l’autoroute Pristina-Skopje et la privatisation des PTK (Postes et Télécommunications du Kosovo). Le spectre de la campagne législative de 2010 Dans son dernier rapport, le FMI se montre inquiet par les prochaines élections législatives, qui doivent théoriquement avoir lieu en 2014. Les scrutins passés ont toujours causé des (…)

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