Osservatorio sui Balcani

Albanie : une loi sur le passé communiste qui ne passe pas

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Le passé communiste continue de tarauder l’Albanie. En décembre dernier, à l’initiative du Premier ministre Sali Berisha, le Parlement albanais a adopté une loi très controversée sur la « lustration ». L’opposition soutient que cette loi violerait les droits de la personne et les principes constitutionnels, en créant une toute-puissante commission chargée de vérifier le passé de tout un chacun. Les diplomates étrangers, l’OSCE et le Conseil de l’Europe émettent aussi de sérieuses réserves. La Cour constitutionnelle doit se prononcer.

Par Marjola Rukaj Quelque vingt années après la chute du communisme en Albanie, l’ancien régime et sa nomenklatura demeurent des fantômes dont les apparitions se produisent en fonction de l’air ambiant de la politique albanaise. À quelques mois des élections de juin 2009, le Premier ministre Sali Berisha et son gouvernement sont plus que jamais déterminés à résoudre, une fois pour toutes, la question des responsabilités du régime passé. En peu de temps, la question de la « pureté des personnages politiques » et le processus de lustration - que peu de personnes prenaient initialement au sérieux, en considérant ces questions (…)

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