Kosovo-Serbie : Jérusalem, un cheveu dans la soupe de Vučić

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En signant à la Maison Blanche un accord de « normalisation économique » avec le Kosovo, le président serbe savait-il vraiment ce qu’il faisait ? Avec le transfert annoncé de son ambassade à Jérusalem, la Serbie risque de se mettre à dos tout le monde arabe, des alliés jusque là précieux, mais aussi l’Union européenne, la Russie et la Chine. Un funambulisme diplomatique périlleux.

Par Milica Čubrilo Filipović « La Serbie s’engage à ouvrir un bureau commercial ce septembre à Jérusalem et à y transférer son ambassade en juillet prochain », s’exclamait, visiblement comblé, Donald Trump dans le Bureau ovale. C’était le 4 septembre, lors de la signature de l’accord de « normalisation économique » entre Belgrade et Pristina. « C’est fantastique, un grand jour pour la paix au Proche-Orient ! » Le regard du Président serbe s’est un instant figé. Aleksandar Vučić, assis à un petit bureau à la droite du Président américain, s’est ensuite penché vers ses papiers, s’est tourné visiblement inquiet vers ses conseillers, s’est (…)

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