Sarajevo

7es Rencontres européennes du Livre de Sarajevo

| Du au

du 15 au 21 mai 2006

Sarajevo accueillera du 18 au 21 mai 2006 les 7es Rencontres européennes du Livre.

Plusieurs débats, conférences ou tables rondes s’organiseront autour du thème de la Ville : ses luttes, ses conflits, ses cicatrices, mais aussi ses bonheurs et sa vie à venir.

Berlin sera particulièrement mise à l’honneur, mais nous voyagerons aussi dans les parages de Belfast, Paris, New York... avec les écrivains qui les ont célébrées.

Comme chaque année, des rencontres en milieu scolaire ou universitaire, des ateliers de traduction, des débats, des dialogues, des expositions, des projections, des lectures se dérouleront dans divers lieux de Sarajevo tout au long de ces journées.

Le Centre André Malraux de Sarajevo
www.malraux.ba

7èmes Rencontres Européennes du Livre de Sarajevo

Ouverture officielle le jeudi 18 Mai 2006 à 18h (Vijećnica)

Du 14 au 21 Mai, projections de films, ateliers de traduction, leçons de cinéma, tables rondes, rencontres dans les écoles, expositions, etc. ponctueront cette 7ème édition des Rencontres Européennes du Livre de Sarajevo. Le Centre André Malraux est heureux de vous communiquer ci-dessous le programme des trois rencontres consacrées à la ville.

Plus encore que le précédent, le 21ème siècle sera celui des villes ogresses, aspirant vers leurs ventres furieux les cohortes venues des campagnes. Les villes semblent désormais le creuset de toute vie. Lieux de rencontres insolites, de perditions délicieuses ou atroces, de vagabondages, d’inventions infinies, de révoltes et d’émeutes, de guerres et de réconciliations, elles sont à la fois des matrices surproductives de littérature et des personnages à part entière, monstres de pierre, de bitume et de sang.

James Joyce, Alfred Döblin, Milan Kundera, Robert Musil, Truman Capote, Mikhaïl Boulgakov, Louis Aragon, Walter Benjamin avaient investi et révélé les rues de Dublin, Berlin, Prague, Vienne, New York, Moscou ou Paris ; aujourd’hui Le Cap, Alger, Dublin, Londres, Trieste, Sarajevo sont chantées et enchantées par André Brink, Boualem Sansal, Robert Mc Liam Wilson, Giorgio Pressburger, Abdullah Sidran, Miljenko Jergovic et tant d’autres. Mais la ville aimée, objet de passions et de nostalgies est aussi la ville qui souffre et qui fait mal, hantée par la misère et la maladie, l’injustice sociale, les haines communautaires, la solitude. Les écrivains invités à ces septièmes Rencontres parleront de leurs villes à l’heure de la mondialisation, des immigrations forcées, des fractures sociales et des quartiers blindés. Ils diront quelles marques la ville a imprimées sur leur œuvre, et ce qu’elle leur refuse. Ils tenteront de répondre aux questions qui se posent sur la place qu’elle réserve aux artistes, aux pauvres, aux inadaptés, aux marginaux.

Y a-t-il une vie après la ville ? Quels désirs peut-elle encore inspirer ? Quels espaces de convivialité et de mélanges sociaux ménage-t-elle encore, alors que le peuple est progressivement repoussé vers la jungle minérale des périphéries ? A la fin du 20ème siècle, Georges Steiner écrivait : « Les cafés font l’Europe. Ils vont de l’établissement préféré de Pessoa à Lisbonne aux cafés d’Odessa, hantés par les gangsters d’Isaac Babel. Ils s’étirent des cafés de Copenhague, devant lesquels passait Kierkegaard pendant ses promenades méditatives, aux comptoirs de Palerme. (... ) Dessinez la carte des cafés, vous obtiendrez l’un des jalons essentiels de la notion d’ Europe. » Pourrait-on aujourd’hui encore tracer une telle cartographie de la vie européenne, ou celle-ci a-t-elle reflué dans les appartements privés où la télévision impose son esthétique globale et définitive ?

 Vendredi 19 mai
Ville violente, ville aimée
La ville, ses luttes, ses conflits, ses cicatrices mais aussi ses bonheurs et sa vie à venir.

De 10h à 12h : Barcelone, Belfast, Budapest, Kaboul, Khartoum, Lhassa, Munich, Paris, Trieste.
Table ronde avec Gert Heidenreich, Robert McLiam Wilson, Jamal Mahjoub, Nenad Popović Giorgio Pressburger, André Velter
Animée par Jean-Marie Laclavetine

De 18h à 20h : Alger, Le Cap, Londres, Mexico, Paris, Ramallah.
Table ronde avec André Brink, Anne Brunswic, Patrick Deville, Hanif Kureishi, Jean Rolin, Boualem Sansal
Animée par Jean-Marie Laclavetine

 Samedi 20 mai
Ville violente, ville aimée
Sarajevo vu par...

A partir de 20h :
Première table ronde
Adisa Čečo reçoit Bisera Alikadić, Maja Andrić, Ferida Duraković, Almir Imširević, Enver Kazaz
Deuxième table ronde
Selvedin Avdić reçoit Andrej Nikolaidis, Faruk Šehić, Damir Uzunović et Marko Vešović

 Samedi 20 Mai 2006 de 18h à 20h à Maison de la police
Vérité et réconciliation
La douleur des mots

Rencontre avec :

 Antjie Krog (La douleur des mots)
 Natasha Radojcic-Kane (Le retour)
 Anne Brunswic (Bienvenue en Palestine)

La création, en 1993, de la commission Vérité et réconciliation a sans doute contribué à épargner un bain de sang à l’Afrique du Sud libérée de l’apartheid. La personnalité de Mgr Desmond Tutu, archevêque anglican de Johannesburg, prix Nobel de la paix, qui l’a présidée, n’est évidemment pas étrangère à la réussite de cette expérience d’amnistie. Une expérience aussi originale sur le plan juridique qu’éprouvante pour les victimes (en majorité noires) et les bourreaux (blancs pour la plupart) du régime de discrimination raciale sud-africain.
Le principe en était simple : bénéficieraient d’une amnistie tous ceux qui viendraient devant la commission « confesser » en quelque sorte leurs exactions - il s’agissait surtout de membres de la police qui avaient torturé, et parfois tué, des militants des mouvements de libération noirs, principalement le Congrès national africain (ANC) de Nelson Mandela. L’amnistie des requérants était soumise à deux conditions : d’abord de ne rien omettre de leurs crimes et délits dans leur déposition, ensuite d’avoir agi sur ordre de leur hiérarchie tout en croyant servir un « objectif politique » (une prétendue défense de la race blanche, par exemple). Contrairement à ce qu’avait publiquement craint l’ancien président Frederik De Klerk, la révélation des sévices souvent atroces infligés par les bourreaux n’a pas entravé la réconciliation entre les communautés noire et blanche. La Commission a ainsi réussi la catharsis qu’elle s’était fixée comme objectif.

Des trois ouvrages sur ces travaux qui viennent d’être traduits en français, le plus abordable est La Douleur des mots, le récit de la poétesse et journaliste sud-africaine (blanche) Antje Krog qui a couvert pour la radio sud-africaine toutes les séances de la commission pendant les deux ans où elle y a siégé, de 1996 à 1998 . Comme plusieurs de ses confrères, à force d’entendre à longueur de journées des récits de tortures et de viols, l’auteur a frôlé la dépression nerveuse. Elle était sans doute d’autant plus vulnérable qu’elle appartient à la communauté afrikaner, au nom de laquelle a été bâti l’apartheid. Elle rapporte, entre autres confessions à peine soutenables, celle du policier blanc qui avait électrocuté cinq suspects noirs dans une ferme isolée transformée en centre de torture, et entre autres souvenirs atroces évoqués par des victimes, celui de la main coupée d’un Noir conservée dans un bocal sur une étagère dans un commissariat de police.

Des essais sur l’esprit et les travaux de la Commission, dont ceux de Jacques Derrida et de Paul Ricœur sont rassemblés dans un deuxième ouvrage, Vérité, réconciliation, réparation. Plusieurs de ces essais soulignent la différence avec le procès de Nuremberg, une justice de vainqueurs, et avec la loi d’amnistie générale promulguée au Chili après la chute de Pinochet. La commission sud-africaine ne jugeait pas, elle amnistiait (ou non) des actes, mais pas des individus, avec d’ailleurs une relative parcimonie : sur 7 116 demandes d’amnistie, 1 312 ont été accordées, et 5 143 rejetées.
Enfin, troisième livre, un compte rendu (partiel, mais bilingue français-anglais) des travaux de la commission, intitulé Amnistier l’apartheid, a été publié sous la direction de Desmond Tutu. L’introduction note discrètement le décalage entre le discours très chrétien de l’archevêque de Johannesburg et celui de Nelson Mandela, qui s’est toujours placé « hors du champ religieux ». Ces « morceaux choisis » comprennent notamment des témoignages de femmes humiliées, torturées et violées par des policiers.
 Claude Wauthier

Antjie KROG
Antjie Krog est née en 1952 dans la ville minière de Kroonstad, dans l’Etat libre d’Orange en Afrique du Sud. Issue d’une famille de fermiers afrikaners nationalistes, elle se singularise à l’âge de seize ans en publiant une poésie célébrant l’amitié entre Noirs et Blancs. Un scandale. Dans sa prison, Mandela finira par l’apprendre et y trouvera motif d’espoir. Enseignante, mère de quatre enfants, elle se fait connaître par des poèmes à la fois rugueux et riches en métaphores où l’engagement politique et le féminisme ne se départissent jamais d’un amour profond pour ses proches et pour les paysages de son pays. A l’instar de ses aînés André Brink et Breyten Breytenbach, elle démontre que l’écriture est à la fois survie personnelle et arme de combat universelle. Elle travaille aussi pour la radio pour laquelle elle a couvert les débats de la commission Vérité et Réconciliation. Elle a écrit un essai sur le sujet : La douleur des mots (Country of my Skull). Ont aussi été traduit en français Résistances en 2001 et Ni pillard, ni fuyard en 2004.

Anne BRUNSWIC
Née à Paris, Anne Brunswic partage ses activités entre l’écriture, le journalisme, l’enseignement et l’action culturelle dans le domaine du cinéma et de la télévision. Depuis 2000, elle s’est affirmée en littérature avec deux enquêtes autobiographiques, À contre-oubli et Qu’est-ce que tu fais là ?.
D’octobre 2003 à janvier 2004, Anne Brunswic s’est installée en Palestine. Elle brosse dans son ouvrage un état des lieux qu’elle visite et fait des portraits d’étudiants, universitaires, membres d’ONG, médecins, enfants, racontant ainsi le vécu de Ramallah au quotidien. Elle reçoit pour son ouvrage Bienvenue en Palestine, chronique d’une saison à Ramallah le prix RFI du témoignage 2005. Son dernier livre, sorti en 2006, s’intitule Sibérie, un voyage au pays des femmes. En deux voyages, hiver 2004 et printemps 2005, Anne Brunswic a parcouru une bonne partie de la Sibérie, cette région-continent marquée par une histoire aventureuse souvent tragique, en proie aujourd’hui au désordre politique et à la dépression économique. Anne Brunswic s’est surtout attachée à rencontrer des femmes de toute condition, poétesses ou chanteuses, journalistes ou cuisinières, universitaires ou conservatrices de musée. Natalia, Tamara, Lioudmila, Irina... racontent leurs parcours professionnel et intime, politique et religieux, les tragédies qui ont marqué leurs familles, leurs deuils, la débrouille au jour le jour et leurs rêves de jeune fille. Ce voyage d’une observatrice du quotidien permet, au fil des pages, de comprendre comment les Russes de ce bout du monde donnent sens à leur brutale expérience historique et quels espoirs ils nourrissent pour l’avenir.

Natasha RADOJCIC-KANE
Retour, le premier roman de Natasha Radojcic-Kane, née en 1966 à Belgrade d’une mère musulmane et d’un père chrétien, et aujourd’hui installée à New York, a obtenu en Italie le prestigieux prix Grinzane-Cavour 2004 du meilleur roman étranger contemporain et a reçu un exceptionnel accueil critique aux États-Unis où il a notamment été comparé à Saison de la migration vers le Nord de Tayeb Salih, les Damnés de River Road de Meja Mwangi, ou encore Chronique d’une mort annoncée de Gabriel García Márquez.

Programme

Lundi 15 mai
 19H : ACADEMIE DES ARTS SCENIQUES
My son the fanatic
Un film de Udayan Prasad d’après un scénario d’Hanif Kureishi
en partenariat avec le British Council

Mardi 16 mai
 13H : AMPHITHEATRE DE LA FACULTE DE PHILOSOPHIE DE BANJA LUKA
Conférence de Gert Heidenreich
 20H : MUSEE D’ART CONTEMPORAIN DE BANJA LUKA
Conférence de Gert Heidenreich
 19H : ACADEMIE DES ARTS SCENIQUES, SARAJEVO
The Mother
un film de Roger Michell d’après un scénario d’Hanif Kureishi
en partenariat avec le British Council

Mercredi 17 mai
 10H-13H : FACULTE DES LETTRES
Atelier de traduction
Avec Borka Legras et Aleksandar Grujičić
 19H : ACADEMIE DES ARTS SCENIQUES
A l’occasion de la rétrospective intégrale Jean-Luc Godard et de l’exposition « voyage(s) en utopie, jlg, 1946-2006 »
A la recherche d’un théorème perdu, présentées au Centre Pompidou, projection de Vrai faux passeport
Rapprochements comparatifs d’images de cinéma et de télévision tirées de l’Album du XXIe siècle
Archéologie du cinéma
Collage(s) de france
En partenariat avec l’ambassade de Suisse et le Centre Pompidou

Jeudi 18 mai
 9H-10H : FACULTE DES LETTRES
la célestine et la ville
conférence d’Aline Schulman
A l’occasion de la parution de sa traduction de la Célestine de Fernando de Rojas
 10H-12H : FACULTE DES LETTRES
Traduire la littérature étrangère
Conversation autour de la traduction
Avec Claude Bleton, Aline Schulman et Bernard Hoepffner
 11H : ACADEMIE DES ARTS SCENIQUES
Leçon de cinéma
Rencontre avec Michael Cimino
En partenariat avec les Cahiers du cinéma
 13H-14H : PREMIER LYCEE
Rencontre avec Giorgio Pressburger
 18H-20H : VIJECNICA
Ouverture des Rencontres
Chorale Lindingo Motet de Stockholm
Introduction des Rencontres par Jean-Marie Laclavetine
Allocutions de Mme Semiha Borovac, maire de Sarajevo et
de M. Henry Zipper de Fabiani, ambassadeur de France
Le chant des villes d’Aden à Zanzibar
Récital de poésie par André Velter
Lectures par Fanny Ardant, André Brink, Patrick Deville, Ferida Duraković, Gert Heidenreich, Robert Mcliam Wilson, Giorgio Pressburger
Accompagné par le Trio Damir Imamović
Paris, Amsterdam, sud de la France
Vernissage de l’exposition de photographies de Willy Ronis
en partenariat avec la FNAC
remerciements à Laura Serani et à Carole Hovnanian
 19H : ACADEMIE DES ARTS SCENIQUES
« Qu’est-ce que l’acte de création ? »
Projection de la conférence prononcée par Gilles Deleuze à l’école de cinéma à Paris (FEMIS)
Présentation par Ugo Vlaisavljević et Senadin Musabegović
 20H30 : MAISON DE LA POLICE
Carnets de voyages, portraits de poètes
Vernissage de l’exposition de photographies de Paolo Cervi Kervischer

vendredi 19 mai
 8H-9H30 : ECOLE SECONDAIRE DES BEAUX-ARTS
Atelier « comment faire un livre ? »
Atelier « dessiner la ville »
Avec Daniel Maja et Massin
 10H-12H : MAISON DE LA POLICE
Ville violente, Ville aimée
La ville : ses luttes, ses conflits, ses cicatrices mais aussi ses bonheurs et sa vie à venir
Barcelone, Belfast, Budapest, Kaboul, Khartoum, Lhassa, Munich, Paris, Sarajevo, Trieste
Table ronde avec Luc Gwiazdzinski, Gert Heidenreich, Robert McLiam Wilson, Jamal Mahjoub, Nenad Popović, Giorgio Pressburger, André Velter
Introduction par Jean-Marie Laclavetine
 10H-12H : ECOLE FRANÇAISE
Rencontre avec les illustrateurs
Daniel Maja et François Place
 12H : MAISON DE LA POLICE
Conversation avec Michael Cimino
Adapté de la Condition humaine d’André Malraux
en partenariat avec les Cahiers du cinéma
 12H : PREMIER LYCEE BOSNIAQUE
Rencontre avec Gert Heidenreich
 12H30-14H : PREMIER LYCEE
Rencontre avec André Brink et Anne Brunswic
 13H30-16H : ECOLE FRANÇAISE
Rencontre avec les illustrateurs
Daniel Maja et François Place
 14H-15H : LYCEE CATHOLIQUE
Rencontre avec Jean-Marie Laclavetine
 14H : DEUXIEME LYCEE
Rencontre avec Robert McLiam Wilson
 16H : ACADEMIE DES ARTS SCENIQUES
Leçon de cinéma
Rencontre avec Hanif Kureishi
 17H : MAISON DE LA POLICE
Le retour de ceux qui sont partis
Rencontre avec Predrag Matvejević
 17H-18H30 : ECOLE PRIMAIRE HASAN KIKIC
Rencontre avec François Place
 18H-20H : MAISON DE LA POLICE
Ville violente, Ville aimée
La ville : ses luttes, ses conflits, ses cicatrices mais aussi ses bonheurs et sa vie à venir
Alger, le Cap, Londres, Mexico, Paris, Ramallah
Table ronde avec André Brink, Anne Brunswic, Patrick Deville, Hanif Kureishi, Jean Rolin, Boualem Sansal
Introduction par Jean-Marie Laclavetine
 20H30 : KINO TESLA
Himalaya, l’enfance d’un chef
un film de Eric Valli
Projection suivie d’une rencontre avec le réalisateur
 20H30 : LIBRAIRIE BUYBOOK
un jour, quel jour
Présentation du livre d’Andrej Djerković et vernissage de l’exposition des illustrations de Josep Rodes

samedi 20 mai
 10H-11H30 : MAISON DE LA POLICE
Panorama du théâtre en ex-Yougoslavie depuis 1991
Table ronde avec Vladislav Bajac, Almir Bašović, Gojko Božović, Ljiljana Dirjan, Daša Drndić, Muhamed Dželilović, Zdravko Grebo, Svetislav Jovanov, Dušan Jovanović, Aleksandra Jovičević, Enver Kazaz, Tvrtko Kulenović, Zvonko Maković, Senadin Musabegović, Radoslav Petković, Vojka Smiljanić-Đikić, Slobodan Šnajder, Marko Vešović et Velimir Visković
Modéré par H aris pašović
 10H-13H : ECOLE SECONDAIRE DES BEAUX-ARTS
Atelier « dessiner la ville »
Avec Daniel Maja et François Place
 12H : MAISON DE LA POLICE
Carte blanche à André Brink
Survol de la « littérature nouvelle » en Afrique du Sud dans l’ère du post-apartheid
 13H : MAISON DE LA POLICE
paris est une fête
Table ronde avec André Brink, Patrick Deville, Jean-Marie Laclavetine, Robert McLiam Wilson, Eric Naulleau, Nenad Popović, Jean Rolin et André Velter
 16H-18H : LIBRAIRIE SAHINPASIC
Inauguration de la librairie internationale Šahinpašić
Séance de dédicaces
Lectures en présence de tous les invités des Rencontres
 18H-20H : MAISON DE LA POLICE
Vérité et réconciliation
La douleur des mots
Table ronde avec Anne Brunswic, Antjie Krog et Natasha Radojčić-Kane
 20H : MAISON DE LA POLICE
Ville violente, Ville aimée
La ville : ses luttes, ses conflits, ses cicatrices mais aussi ses bonheurs et sa vie à venir
Sarajevo vu par...
Carte blanche à Adisa Čečo
Table ronde avec Bisera Alikadić, Maja Andrić, Ferida Duraković, Almir Imširević et Enver Kazaz
Carte blanche à Selvedin Avdić
Table ronde avec Andrej Nikolaidis, Faruk Šehić, Damir Uzunović et Marko Vešović

dimanche 21 mai
 12H : MAISON DE LA POLICE
Concours de dessins
« Dessine ta rue »
Sarajevo vu par ses enfants
Remise des prix
 13H : LIBRAIRIE SAHINPASIC
Séance de dédicaces avec Hanif Kureishi
en partenariat avec le British Council

ADRESSES :
 CENTRE CULTUREL ANDRE MALRAUX
Mula Mustafe Bašeskije 8

 VIJECNICA GRANDE BIBLIOTHEQUE
Obala Kulina bana

 MAISON DE LA POLICE
Tina Ujevića 1

 ACADEMIE DES ARTS SCENIQUES
Obala Kulina bana 11

 KINO TESLA
Obala Kulina bana 3

 LIBRAIRIE BUYBOOK
Radićeva 4

 LIBRAIRIE SAHINPASIC
Vladislava Skarića 8

 ECOLE PRIMAIRE HASAN KIKIC
Gorica 27

 PREMIER LYCEE
Gimnazijska 3

 PREMIER LYCEE BOSNIAQUE
Petrakijina 22

 DEUXIEME LYCEE
Sutjeska 1

 ECOLE SECONDAIRE DES BEAUX-ARTS
Gimnazijska 11

 FACULTE DES LETTRES
Franje Račkog 1

 ECOLE FRANÇAISE
Gorica 27

 LYCEE CATHOLIQUE
Mehmed-paše Sokolovića 11